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Comprendre les liens entre douleurs articulaires, hormones et génétique pour mieux agir

🌿 Ménopause et arthrose : une association fréquente mais mal comprise

La ménopause est une étape physiologique marquante dans la vie d’une femme. La chute des œstrogènes qui l’accompagne influence non seulement la santé osseuse, mais également l’état des cartilages. En effet, les œstrogènes jouent un rôle clé dans la modulation de l’inflammation articulaire et la régénération du tissu cartilagineux. Leur disparition favorise l’apparition de douleurs articulaires, de raideurs matinales, et d’arthrose, notamment au niveau des genoux, des hanches et des mains.

🧬 Le rôle du bagage génétique : l’héritage articulaire

Des études génétiques ont mis en évidence des polymorphismes associés à une susceptibilité accrue à l’arthrose, notamment dans les gènes codant pour le collagène (COL2A1) ou des enzymes impliquées dans le remodelage articulaire (MMPs). Ainsi, si votre mère ou votre grand-mère souffrait d’arthrose, vous avez plus de risques d’en développer également, surtout à l’approche de la ménopause.

L’épigénétique entre aussi en jeu : des expositions précoces (stress, alimentation, perturbateurs endocriniens) modulent l’expression de gènes liés à l’inflammation ou à la dégradation cartilagineuse.

🥦 Micronutrition et prévention : des solutions personnalisées

L’approche micronutritionnelle permet de moduler à la fois l’inflammation et la régénération tissulaire. À Annecy, de nombreux professionnels de santé intègrent cette approche dans leurs parcours de soins :

  • Oméga-3 : anti-inflammatoires naturels, ils réduisent la douleur articulaire.
  • Vitamine D : essentielle pour la santé osseuse, souvent déficiente à la ménopause.
  • Collagène, MSM, curcumine : des compléments qui soutiennent la structure articulaire.
  • Probiotiques : modulent l’axe intestin-immunité-articulation.
  • Équilibre acido-basique : une alimentation trop acidifiante favorise l’inflammation chronique.

🧠 Vers une médecine prédictive et personnalisée

Grâce aux tests génétiques et à l’analyse hormonale, il est aujourd’hui possible d’anticiper les risques d’arthrose et de mettre en place une stratégie préventive sur-mesure. À Annecy, certaines cliniques commencent à intégrer ces outils pour accompagner les femmes en péri-ménopause ou post-ménopause.